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Hineria
8 septembre 2007

Le marché boursier s'effondrera par la suite

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Ron Paul dit que les dispositions en place pour la loi martiale ont affaire avec les dissensions économiques


Jeudi 30 Août 2007

Paul Joseph Watson

Prison Planet, par Paul Joseph Watson, le 29 août 2007

​​​​Ron Paul, député du Texas et candidat à la présidence, dit que les tentatives de sauver le marché boursier en mauvaise passe la semaine dernière, durant laquelle la Banque Fédérale a injecté des milliards de liquidités, n'était qu'une mesure transitoire -- et qu'un effondrement économique est presque inévitable.

​​​​« Ils pensent pouvoir le contrôler mais en fin de compte ils ne le peuvent pas, aussi puissant soient-ils par la suite les marchés sont plus puissants, » a dit le député dans l'émission radiodiffusée d'Alex Jones hier.

​​​​« Le dollar ne peut être maintenu sous contrôle parce que par la suite il deviendra dénoué [1], » a-t-il ajouté.

​​​​« Mais je pense que le chiffre la plus significatif que nous ayons entendue ces dernières semaines est la mesure entre 2000 - 2005, l'admission précise que le revenu réel est descendu, ce qui est à l'image du dollar. »

​​​​Paul a expliqué que les tentatives récentes de pomper des liquidités dans les marchés sont seulement une réparation provisoire et que les effets à long terme de la faire de cette manière signifie un désastre pour l'économie.

​​​​« Le dollar plonge quoi que vous lisiez ou entendiez à son sujet et ils ont beau travailler à maintenir la bulle de la seule manière dont ils sont capables, en créant davantage d'argent....provoquant même plus rapidement la descente du dollar, le marché semble être rassuré -- c'est un stratagème à tenter pour maintenir la cohésion de ceci....mais ça ne durera pas, finalement ça va s'effondrer, » a dit Paul.

​​​​Le député du Texas a cité l'abrogation de la Loi sur l'Insurrection comme laissant la porte ouverte à la déclaration d'urgence nationale et à la loi martiale, qui pourraient être instituée pour tout un tas de raisons, y compris la désobéissance civique en cas de baisse économique et de ruée dans les banques.

​​​​« Si dans 6 mois ou un an il y a le chaos total qui sait ce qu'ils pourraient essayer de faire, » a dit Paul.

​​​​Le candidat à la présidentielle a aussi critiqué l'abolition de l'Habeas Corpus comme un « signe très dangereux » que des plans étaient préparés pour la loi martiale.

​​​​« Pourquoi changeraient-ils les lois s'ils ne projetaient pas de s'en servir, » a conclu Paul.

​​​​Les soupçons sont montés la semaine dernière quand un mystérieux spéculateur a risqué des milliards de dollars après l'achat de 245.000 put options [2] sur le Down Jones Eurostoxx 50 index, en réalité une spéculation sur le fait que le marché s'effondrera par un tiers avant le 21 septembre.​​​​

Original : http://prisonplanet.com/articles/august2007/290807_eventually_collapse.htm
Traduction de Pétrus Lombard pour Alter Info


​​​​1- Dans le jargon de la finance, selon le dictionnaire spécialisé, dénouer signifie : Annuler une opération sur valeurs par une opération symétrique.

​​​​Paul veut donc dire que l'injection de milliards d'argent liquide dans le circuit interbancaire (voir La crise financière pour les nuls) est inefficace à long terme parce qu'elle provoque un effet symétrique inverse : la dévaluation de l'argent.

​​​​On aura compris que l'argent injecté dans le circuit interbancaire est créé à cette fin. Cet argent qui ne correspond à aucun valeur réelle, provoque inévitablement la dévaluation de la monnaie (une plus grande quantité de monnaie sans augmentation de la richesse globale déprécie l'unité monétaire).

​​​​Remarquons cependant que, comme toutes les banques centrales ont fabriqué de l'argent pour l'injecter dans la bulle, se pourrait-il qu'il n'y ait pas de dévaluation marquée du dollar puisque toutes les devises sont censées se dévaluer ?


​​​​2- Put option ou en français option de vente, selon le dictionnaire spécialisé :

Option conférant à l'acheteur de l'option le droit, mais non l'obligation, de vendre à une autre personne, le vendeur de l'option, une quantité déterminée d'un certain actif sous-jacent à un prix fixé d'avance, soit à une date déterminée pour une option européenne, soit à n'importe quel moment durant une période donnée pour une option américaine, moyennant le versement par l'acheteur au vendeur du prix de l'option.

​​​​Cette définition montre que le jargon financier est trompeur puisque l'acheteur est en définitive le vendeur des titres et le vendeur en est l'acheteur.

​​​​On supposer donc que le mystérieux spéculateur se débarrasse de ses titres parce qu'il prévoit l'effondrement de leur valeur.

Notes du traducteur


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