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Hineria
22 septembre 2007

Des pacifistes interrompent le chef de la diplomatie française à Washington

Bernard Kouchner prononçait un discours quand deux femmes ont crié "Non à la guerre en Iran !" Elles étaient sur le point d'être évacuées quand il les a invitées à reprendre leur place sous les applaudissements de la salle.

Le mot de « guerre », prononcé dimanche dernier pour décrire « le pire » auquel « il faut se préparer » avec l'Iran, a poursuivi Bernard Kouchner pendant les deux jours de sa première visite officielle à Washington. Il a déclenché les protestations de militantes pacifistes lors d'un discours prononcé jeudi devant le Centre d'études stratégiques internationales (CSIS).

Ces militantes de Codepink, mouvement féministe surtout actif contre la guerre en Irak, avait brandi des banderoles : « Bush + Kouchner = va-t-en-guerre sans frontières ». Lorsqu'elles scandent « Non à la guerre avec l'Iran ! ».

Il faut l'intervention d'un de ses collaborateurs pour que les protestataires assistent à la suite du discours. Mais cette suite ne leur plaît guère, notamment lorsque le ministre français prône un durcissement des sanctions contre Téhéran, sans quoi « le dialogue équivaut à de la faiblesse ». Une militante se lève : « Quel genre de médecin veut priver les enfants de médicaments ? »

Les paroles du chef de la diplomatie française sur la possibilité d'une "guerre" avec l'Iran suscitent encore la polémique

Le ministre français qui avait estimé que le monde devait se "préparer au pire", c'est-à-dire à la possibilité d'une "guerre" avec l'Iran. Il avait toutefois également appelé à "négocier jusqu'au bout" pour éviter que Téhéran ne se dote de l'arme atomique et demandé des sanctions européennes.

Ces déclarations lui avaient valu les félicitations de Washington, qui avait salué dès le lendemain "le sérieux de la position française". Mais elles avaient provoqué une polémique, certains pays comme l'Afrique du Sud l'accusant d'avoir "accru les tensions dans la région et dans le monde".

En même temps, Bernard Kouchner assure que la démarche française maintient « toutes les options sur la table. » « La France n'a pas de goût pour ces options-là », assure le ministre. Il critique aussi le projet de mise à l'index des gardiens de la révolution : « Déclarer une organisation terroriste, c'est s'interdire de parler avec elle. »


Samedi 22 Septembre 2007

IRNA

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