Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Hineria
23 novembre 2007

5/11/1990 La vague d'OVNIs française passée sous silence

Ce soir-là, dans une fourchette horaire très étroite, un déferlement de phénomènes aériens hors du commun s’est abattu sur l’Hexagone. Des centaines d’observations ont été collectées ; mais en dépit de leur grande étrangeté, la science les a banalisés à l’aide d’un mensonge circonstanciel... La preuve officielle du débunking figure dans cet article de Jean Sider.

-

Une affaire enterrée par le gouvernement

Non, ce n’est pas un effet de mon imagination ! Une authentique censure a été instaurée à l’occasion de cet événement ufologique exceptionnel à tous points de vue. En effet, ‘l’establishment scientifique’ s’est rendu coupable d’une entreprise de désinformation qui a visé à tromper le public sur ce que nous pouvons considérer comme une vague d’ovnis d’une très grande ampleur...

Une affaire enterrée pour cause de rentrées atmosphériques
Cette extraordinaire ‘intrusion’ dans le ciel français le 5 novembre a été attribuée par nos « grosses têtes » comme étant le 3ème étage d’une fusée soviétique Proton, lancée deux jours plus tôt pour la mise en orbite d’un satellite de communication de type Gorizont 21. D’après le SEPRA, c’est un télex de la NASA qui a permis l’enterrement de première classe de cette vague d’OVNI, mais je démontrerai par ailleurs que cette explication ne correspond en rien à la réalité, et n’aura été en l’occurrence qu’un rideau de fumée. Certes, je ne nie pas qu’une rentrée a eu lieu ce même soir, mais elle n’a pas été la cause de la vague ; il est bien connu en ufologie que le parasitage des rentrées atmosphériques est l’un des processus mis en œuvre par l’intelligence qui produit les ovnis. En d’autres termes, une intelligence extraterrestre aurait pu attendre cette rentrée de la fusée russe dans notre atmosphère pour se manifester, brouillant encore un peu plus les pistes et facilitant le travail des désinformateurs. Comme il fallait s’y attendre, la presse inféodée aux pouvoirs politiques et scientifiques a fait chorus avec le CNES en citant brièvement l’affaire, laquelle a été ramenée à un fait banal sans intérêt. De plus, les allusions aux petits hommes verts ainsi qu’à la crédulité des témoins ont prévalu dans leurs articles et communiqués, tout en faisant l’impasse sur les nombreux facteurs d’étrangeté observés. Même la SOBEPS, groupe privé belge consacré à l’étude des phénomènes ovnis, a cautionné cette authentique opération d’étouffement.

-

Les témoignages contredisent la version officielle

Cette vague d’ovnis semble en tout cas avoir possédé un caractère ubiquiste et polymorphique prononcé, puisque la rentrée atmosphérique alléguée, selon le SEPRA, se contingente dans une fourchette de temps très réduite : en gros entre 18h55 et 19h15. Le problème vient que les observations ont affecté des apparences des plus diverses et ont concerné la totalité du pays. D’une façon générale, les phénomènes ont développé de multiples bizarreries, tant dans l’apparence que dans le comportement des engins observés, totalement différents les uns des autres. Toutes ces anomalies écartent également définitivement n’importe quelle manifestation banale, notamment celle voulant qu’un artefact spatial humain ayant rompu son orbite terrestre puisse mystifier autant de monde ! D’autant que parmi les témoins, il y avait des gens qui n’ont pas pour habitude de prendre des vessies pour des lanternes, ni des fusées russes pour des OVNI : pilotes d’avion, officiers de l’Armée, gendarmes... la liste est longue.
Mieux, ce 5 novembre 1990 à 19h00 précises (donc à l’heure de la vague), M. André Rambaud, opérateur au radiotélescope de l’Institut Radioastronomique millimétrique du plateau de Bure, à Saint-Etienne-en-Devoly, Hautes-Alpes, se trouvait sur la passerelle de l’observatoire à contempler son environnement. Cet édifice culmine à 2.564 mètres d’altitude. Or, en dépit d’un ciel dégagé propice à l’observation, il n’a pas remarqué de rentrée de fusée, ni d’ovnis, si l’on excepte des lumières insolites, aperçues vers deux heures du matin le 6, qu’il n’a pu identifier (Le Dauphiné Libéré, Grenoble, 7 novembre 1990). Ceci signifie que les phénomènes se situaient à une altitude inférieure à celle de l’Observatoire, et non très haut dans l’atmosphère (entre 110 et 80 Km pour une rentrée atmosphérique classique).

Publicité
Commentaires
Hineria
Publicité
Archives
Publicité